Google Drive  sur Linux.

Navigation, productivité, virtualisation, etc...
Répondre
Avatar du membre
VertOurs
Membre confirmé
Membre confirmé
Messages : 187
Enregistré(e) le : mar. 18 mai 2021 16:21
Localisation : Bourg en Bresse
Système(s) d'exploitation : Un pc portable sur zorin 15.3
un pc de bureau dualboot w10/zorin 15.3
Nb de « J’aime » donnés: 34
Nb de « J’aime » reçus: 38
A remercié : 49 fois
A été remercié(e) : 51 fois

Google Drive  sur Linux.

Message n° 1


Message par VertOurs »

Attention, si vous avez l’habitude de Google drive sur Windows, vous risquez fortement de vouloir y retourner. À moins d’avoir un usage très basique de Google drive, auquel cas vous devriez rapidement trouver une solution convenable. Sinon cela risque d’être compliqué. D’ailleurs à moins d’être obligé pour une raison impérieuse, si les comptes en ligne (voir ci-dessous) ne fonctionnent pas ou mal envisagez sérieusement la migration vers un service alternatif (méga, dropbox, nextcloud, Pcloud ...). Vous êtes toujours là ? Alors on est parti.
Solutions graphiques :
La solution la plus simple et qui marche pour beaucoup, ce sont les comptes en ligne. De gnomes, Kde ou tous autres environnements de bureau qui les propose. C’est simple et rapide à configurer, et tout cela en graphique. Voici un tuto qui couvre cette option. À privilégier en premier. Bien que cette solution ait une limitation handicapante, elle simule un dossier local, mais ce n’est pas vraiment un dossier local donc sans connexion à internet, c’est râpé.  Il se trouve que dès qu’on commence à avoir un Google-drive un peu chargé, le dossier local devient ultra lent et devient à peine utilisable.
Et oui, on peut ruser grâce à Wine et surtout PlayOnLinux (POL). L’installation se fait assez facilement, tout en graphique et les performances du client sont bonnes. En tout cas c’est ce qu’il se dit sur le web, car pour ma part, le processus d’install ne se finit jamais à cause d’un problème de police Microsoft dont voici le résumé .
Vous allez vite comprendre pourquoi, je n’ai pas d’avis personnel sur cette alternative, mais si l’on croit les avis sur internet, on est face au nec plus ultra. La crème de la crème. Bref, le client Google-drive pour Linux ultime. Seul bémol, il est propriétaire et surtout payant 29.99$. C’est un peu cher pour un truc que Google te file gratis sur mac et Windows. Mais ça marche, en tout cas c’est ce qui se dit.
Identique à Insync a une exception près le prix 4.99€. là encore à vous de juger de la pertinence d’acheter quelque chose de gratuit à la base et qui dispose d’alternatives gratuites fonctionnelles sur Linux.
Le dernier client Linux payant que j’ai trouvé, visiblement le plan le moins cher c’est 15$/mois sur 5 appareils. À vous de juger, pour moi c’est non. Je n’ai mis ici, mais a bien y regarder il pourrait être dans la catégorie solution externe, car il supporte d’autres drives. ATTENTION : il porte le même nom qu’un autre client Linux(en ligne de commande), qui lui est gratuit et open source et ne s’occupe que de Google Drive. Bien, nous quittons maintenant le monde merveilleux du full interface graphique pour rentrer dans celui-ci de la ligne de commande.

Solutions en ligne de commande :
Dès que l’on commence à faire des recherches du style ‘’ Google drive client for Linux’’ on tombe sur lui et ... c’est dommage, le projet n’est plus maintenu, il est mort. Circulez il y a rien n’y a voir, mais heureusement il y a ...
Sans surprise, c’est un fork du précédent. C’est une solution opérationnelle en ligne de commande donc voici un tuto. Pas de commande de synchro en arrière-plan cela doit se faire à la mano dans un terminal (encore qu’il existe des solutions pour automatiser cela, mais c’est de la bidouille perso). La synchro sur de grosses arborescences est acceptable, mais on est loin de la fluidité de la version w10, j’ai fait un tuto.
Assez similaire dans son fonctionnement avec le précédent, il est quand même plus limité. Pas de synchro et surtout des fichiers en lecture seule. On est plus sur une image d’un drive que sur un drive pleinement opérationnel, mais selon les usages de chacun, cela peut convenir.
Très similaire à ce que l’on a avec grive et grive2, bref une énième version de client  Linux ou l’on doit synchro a la mano. Fun-fact, celle qui a écrit ce programme est une développeuse de Google en tout cas si l’on croit ce lien ou l’on a les consignes pour l’install.
On le retrouve parfois sous le nom de OpenDrive, mais les liens pointent tous vers le même dépôt Git (enfin quand ce n’est pas sur un fork plus à jour depuis des lustres). Toujours est-il qu’il n’est maintenu qu'à un rythme vraiment trop lent. Dommage, car il a sa petite réputation et est disponible sur les dépôts de certaines distrib voir sur flathub, donc à voir si dans votre cas c’est pertinent, mais sinon il existe un successeur, j’ai nommé...
Je sais plus où j’ai lu que c’était son successeur, du coup, il faudra me croire sur parole ou tout du moins faire confiance à ma mémoire (ce qui n’est pas gagné, mais on s’éloigne du sujet). Son fonctionnement est identique aux autres avec une synchro en manuel. Selon les usages ça  peut convenir. Pour ma part, ça ne convient pas comme vous pouvez le voir ici .
 
On arrive ici à la fin de tous les clients pour Linux que j’ai pu tester avant de me décourager et de partir sur autre chose (je vous en parle ici). Mais cela ne veut pas dire que c’est la fin des clients Google drive Linux pour autant, je vous partage donc pêle-mêle ceux qui reste, à vous de faire une recherche :
 Oh malheureux, tu crois que j’en ai fini avec toi, certainement pas. Après le graphique et la ligne de commande, il nous reste à parler des ...

Solutions  externes :

Je vous en mets deux, mais il y a plus. L’idée c’est d’utiliser les logiciels pour venir récupérer les comptes Drive (Google, mais bien d’autres aussi) et les faire tourner dans son logiciel.
À première vue ce n’est pas simple simple, mais... rien d’impossible à cœur vaillant. Paf ou Korben ont fait des tutos vidéo pour les courageux.
Ça existe, c’est open source, les utilisateurs ont l’air de kiffé et... C’est un peu près tout ce que je peux vous dire dessus. Un grand merci à @jlb qui m’a aidé directement ou indirectement pour ce petit récap. Et oui @Max, J’ai regardé les alternatives avant de tenter l’install par Playonlinux. 😉 ​​​​​​​
4 J'aime ce message
Avatar du membre
Mickael
Administrateur
Administrateur
Messages : 1299
Enregistré(e) le : mar. 3 avr. 2018 21:27
Localisation : Coinaud (26)
Nb de « J’aime » donnés: 39
Nb de « J’aime » reçus: 84
A remercié : 9 fois
A été remercié(e) : 58 fois
Contact :

Re: Google Drive  sur Linux.

Message n° 2


Message par Mickael »

Merci pour ce super article :) 
Perso j'utilise du pCloud e webdav via docker :) 

Beaucoup de montage de cloud son possible avec docker 
3 J'aime ce message
Tout le monde est un génie. Mais si on juge un poisson sur sa capacité à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide.
Avatar du membre
VertOurs
Membre confirmé
Membre confirmé
Messages : 187
Enregistré(e) le : mar. 18 mai 2021 16:21
Localisation : Bourg en Bresse
Système(s) d'exploitation : Un pc portable sur zorin 15.3
un pc de bureau dualboot w10/zorin 15.3
Nb de « J’aime » donnés: 34
Nb de « J’aime » reçus: 38
A remercié : 49 fois
A été remercié(e) : 51 fois

Re: Google Drive  sur Linux.

Message n° 3


Message par VertOurs »

@Mickael, je ne connais pas du tout docker, j'avais cru comprendre que c'etait un outil sysadmin plutot que grand public
1 J'aime ce message
Avatar du membre
Mickael
Administrateur
Administrateur
Messages : 1299
Enregistré(e) le : mar. 3 avr. 2018 21:27
Localisation : Coinaud (26)
Nb de « J’aime » donnés: 39
Nb de « J’aime » reçus: 84
A remercié : 9 fois
A été remercié(e) : 58 fois
Contact :

Re: Google Drive  sur Linux.

Message n° 4


Message par Mickael »

Salut,
Oui c'est plutôt utilisé sur de l'administration serveur, mais ont peu aussi installer docker sur Mac et windows, le gros avantage de docker c'est que ton application tourne dans son conteneur et s'en fous de ton système d'exploitation.
Un barbus développe une application comme un cloud pCloud qui fonctionne bien sous centOS par exemple, tu installes ce conteneur sous débian, windows, Mac OS, cela fonctionnera de la même manière pCloud sera sur son petit conteneur avec centOS.

Tu créer ensuite des volumes qui créer le lien entre l'intérieur et l'extérieur du conteneur. 
Exemple :
Si dans le conteneur pCloud est configurer pour sauvegarder dans /var/www/pCloud et que toi tu veux que ça aille sur ton système hôte dans : /home/user/pCloud alors tu vas faire ça :
-v : /home/user/pCloud : /var/www/pCloud
De cette manière les deux dossiers seront identiques, quand tu démarres le conteneur (qui redémarre a chaque fois a 0) le dossier /var/www/pCloud sera peupler avec le contenu de /home/user/pCloud et inversement, quand tu fais des modifications dans le cloud.
1 J'aime ce message
Tout le monde est un génie. Mais si on juge un poisson sur sa capacité à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide.
Répondre

Créer un compte ou se connecter pour rejoindre la discussion

Vous devez être membre pour pouvoir répondre

Créer votre compte

Inscrivez-vous pour rejoindre notre communauté.
Participez aux discussions !
Créez vos propres sujets !

S’enregistrer

Membre déjà inscrit